des retombes de 3,5 milliards d'euros sur les territoires
Atout France a dévoilé les résultats d'une étude, réalisée pour le compte du Syndicat national des résidences de tourismes (SNRT), sur les retombées économiques engendrées par ce type d'hébergement. L'étude - menée entre juillet 2013 et mars 2014 - repose sur un échantillon de 4.907 appartements, implantés sur différents territoires touristiques (mer, montagne, campagne et ville). Elle a consisté à calculer les retombées économiques, dans un rayon allant jusqu'à 50 km autour des résidences, en s'appuyant notamment sur des questionnaires remplis par près de 1.500 clients.
Jusqu'à 50% de l'hébergement touristique bâti dans certaines régions
L'enjeu est loin d'être négligeable, dans la mesure où les 775.000 lits des résidences de tourisme (pour 2.249 résidences et 118.110 logements) représentent environ 25% des hébergements touristiques bâtis, mais peuvent dépasser 50% dans certaines régions (Savoie, Haute-Savoie, Var, Alpes-Maritimes).
L'étude - qui se concentre sur les retombées directes (ou "primaires") des résidences - évalue ces dernières à 3,5 milliards d'euros : 2,3 milliards d'euros correspondent à la consommation sur place de la clientèle (commerces, restaurants, artisanat, activités de loisirs...), tandis que l'exploitation des résidences injecte 1,7 milliard d'euros dans l'économie locale, dont 1,2 milliard dans un rayon de 50 km autour du site concerné.
En termes d'emplois, l'étude recense 16.192 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects. Ainsi, "une résidence de tourisme type de 83 appartements génère 1,6 million de recettes pour l'économie locale et 7,2 emplois direct en équivalent temps plein, auquel il faut ajouter les emplois indirects estimés à 6,1 ETP, soit un total de 13,3 emplois directs et indirects en équivalent temps plein".
Un patrimoine de 36 milliards d'euros
La valeur patrimoniale du parc de résidences touristiques est évaluée à 36 milliards d'euros. Il est détenu à 85% par des particuliers, à 10% par des investisseurs institutionnels et à 5% par des exploitants individuels.
L'étude d'Atout France apporte également des informations sur la clientèle des résidences touristiques. Il s'agit d'une clientèle fidèle (79% des répondants avaient déjà séjourné dans une résidence de tourisme), familiale et souvent aisée (41% de CSP+). En termes de nature du séjour, 67% des utilisateurs de résidences le font dans le cadre de séjours touristiques, 27% pour des raisons professionnelles et 6% pour des motifs personnels (visite de famille, raisons médicales, autres...). La clientèle des résidences de tourisme en ville présente un profil particulier, puisqu'elle est dans l'ensemble plus jeune et séjourne plus souvent pour des motifs professionnels (49% des séjours, contre 42% pour les loisirs et 9% de motifs divers).
L'étude met aussi en évidence le rôle de la clientèle étrangère dans le dynamisme de ce secteur, dont la part dans l'hébergement touristique bâti n'était encore que de 15,5% en 2004. Les étrangers séjournant en résidences de tourisme affichent en effet un budget moyen supérieur de 33% à celui des Français (835 euros par semaine pour une famille, contre 625 euros).
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