Sept noms proposs pour rebaptiser Paca
Sept noms ont été sélectionnés par un comité d'experts pour rebaptiser la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca). Ils seront soumis à l'appréciation des Provençaux après les élections régionales si la majorité actuelle est reconduite, a indiqué la région le 22 décembre. Provence, Pays de Provence, Provence-Méditerranée, Alpes-Méditerranée, Alpes-Provence, Provence-Alpes-Méditerranée et Provence-Alpes-Côte d'Azur sont les sept appellations retenues. Le comité d'experts, composé notamment d'élus, d'historiens, de membres du conseil économique et social régional (CESR), de spécialistes de la culture régionale, de lycéens et d'apprentis, a fait ces propositions, indépendamment de la consultation menée du 12 juin jusqu'au 31 juillet auprès des cinq millions d'habitants de la région.
Les noms Provence (28% des réponses) et Provence Méditerranée (8%) se sont dégagés de la consultation populaire, mais 15% des quelque 7.700 participants ont souhaité garder le nom Paca. L'actuel président socialiste de la région Michel Vauzelle a engagé la procédure de changement de nom en juin, estimant que l'acronyme Paca "nuit à la région" et ne met pas en valeur sa "grande histoire". "C'est le prochain président de la région qui décidera de la suite à donner à cette procédure", a déclaré le président de la région. S'il est réélu, il a indiqué qu'il organiserait un référendum, dont les modalités sont encore à étudier. Son résultat serait soumis au gouvernement qui se prononcera sur ce changement de nom. Reste en effet l'obstacle juridique : le changement de nom d'une commune ou d'un département suppose un décret, mais celui d'une région passe nécessairement par une loi (lire : "Provence-Alpes-Côte d'Azur ne veut plus s'appeler Paca"). L'appellation Provence-Alpes-Côte d'Azur remonte à 1972, avant la transformation des régions en collectivités territoriales en 1982. Avant 1972 et la création des établissements publics régionaux, l'entité administrative de l'époque portait le nom de Provence-Côte d'Azur, a expliqué Philippe Langevin, maître de conférences à l'université de la Méditerranée.
Catherine Ficat avec AFP
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